Portage salarial international

Le portage salarial à l’international

Partir travailler à l’étranger fait rêver. Mais entre la liberté d’un freelance nomade et la sécurité d’un salarié expatrié, les règles changent vite… et mal s’y préparer peut coûter cher. Statut, fiscalité, sécurité sociale : tout se complique dès qu’on franchit les frontières. Certains choisissent de partir seuls, d’autres tentent un contrat local, mais peu trouvent un équilibre fiable. Le portage salarial international offre une alternative puissante : liberté de travailler où l’on veut, avec un contrat français, une couverture sociale et un cadre légal clair. Une solution simple, sécurisante, encore trop souvent ignorée.

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Travailler à l’étranger : entre rêve de liberté et réalités juridiques

Quitter la France pour exercer son activité ailleurs attire de plus en plus de professionnels. Mais cette mobilité internationale, séduisante sur le papier, se confronte rapidement à une réalité bien plus complexe.

➡️ Le salarié expatrié part généralement sous contrat local ou détaché. Dans les deux cas, il dépend du bon vouloir de son employeur et des lois du pays hôte. Résultat : statut instable, couverture sociale partielle, droits au chômage absents, et des démarches souvent floues.

➡️ L’indépendant, lui, doit tout gérer seul : régime fiscal, protection santé, formalités d’entrée, compatibilité de son statut français avec les lois locales. Beaucoup s’imaginent qu’un statut d’auto-entrepreneur ou de micro-BNC suffit. Or, ces statuts ne sont pas reconnus comme des formes juridiques officielles dans de nombreux pays, ce qui complique la facturation locale, les déclarations fiscales et l’obtention de visas de travail.

Par exemple :

  • Aux États-Unis, il n’existe pas de statut spécifique pour les freelances étrangers, et l’absence de visa adapté peut rendre l’activité illégale.
  • En Suisse, l’entreprise individuelle est régie par le code des obligations, et des formalités spécifiques sont requises pour les étrangers.
  • En Allemagne, des conditions strictes encadrent l’exercice d’une activité indépendante par des non-résidents.

Sans établissement stable sur place, certaines juridictions peuvent considérer leur activité comme illégale, voire appliquer des sanctions. Et en cas de litige, l’indépendant reste seul face à une législation étrangère souvent opaque.

Certains freelances nomades croient pouvoir passer entre les mailles du filet. Jusqu’au jour où une facture impayée, un contrôle fiscal ou un souci de santé rappelle que la liberté sans cadre finit souvent en galère.

Il existe pourtant un modèle hybride, parfaitement adapté au travail international : celui du consultant porté. Il reste libre dans son organisation, autonome dans ses missions, mais salarié sur le papier grâce à une société de portage salarial. Il garde sa couverture sociale française, perçoit un salaire, facture ses clients à l’étranger, et travaille en toute légalité.

Freelance à l’international : qui vous paie, et comment ça fonctionne vraiment ?💰

L’un des plus gros flous pour les freelances à l’étranger est de savoir d’où vient leur argent, qui le verse, dans quelle devise, et avec quelles obligations fiscales derrière. En portage salarial, la rémunération reste simple, stable et légale, mais selon votre client, le fonctionnement change. Voici les trois situations les plus courantes à connaître avant de signer quoi que ce soit.

Cas 1 : Vous vivez à l’étranger avec un client basé en France

C’est la situation la plus simple, vous réalisez votre mission depuis l’étranger, mais votre client est français. La société de portage facture ce client, encaisse les paiements et vous reverse un salaire net chaque mois, avec un bulletin de paie français. Vous cotisez en France (ou via la CFE si vous êtes expatrié) et gardez votre protection sociale.
Aucune structure à créer, aucun risque juridique local, aucun blocage bancaire.

 

Vous souhaitez travailler à l’étranger et facturer un client français ? Contactez-nous.

Cas 2 : Vous vivez à l’étranger avec un client local

Vous travaillez pour une entreprise locale dans le pays où vous résidez. Dans de nombreux pays, il est interdit de facturer sans être déclaré localement. Par exemple :

  • Allemagne : les freelances doivent être enregistrés auprès des autorités fiscales locales et obtenir un numéro de TVA pour facturer légalement.

  • Espagne : il est obligatoire de s’enregistrer en tant qu’autónomo (travailleur indépendant) pour émettre des factures.

  • États-Unis : les freelances étrangers doivent souvent créer une entité légale ou s’associer avec une entreprise locale pour facturer des clients américains.

La société de portage peut :

  • Soit facturer directement le client local, si le pays le permet,

  • Soit vous accompagner pour régulariser votre situation (visa business, numéro fiscal local…).

L’objectif reste le même : facturer proprement et recevoir votre salaire en toute légalité.

Vous souhaitez travailler à l’étranger et facturer un client local ? Contactez-nous.

Cas 3 : Vous vivez à l’étranger avec un client résidant ni en France ni dans votre pays de résidence.

C’est le cas typique des freelances en mobilité internationale : vous vivez à Lisbonne, votre client est à Montréal. Impossible de facturer sans structure reconnue dans l’un des deux pays ? Trop de risques fiscaux ?
La société de portage sert d’intermédiaire contractuel et fiscal. Elle facture depuis la France, en euros ou en devise étrangère, selon l’accord. Vous recevez alors votre salaire sur un compte français, vous êtes déclaré salarié en France, et vous restez couvert même à distance.

 

Si le freelancing en mobilité international vous intéresse ? Contactez-nous.

Le portage salarial international : le seul statut qui vous protège tout en vous laissant libre

Quand on part travailler à l’étranger, on veut de l’autonomie. Ce que personne ne veut, c’est se retrouver dans un no man’s land juridique, fiscal ou social. C’est là que le portage salarial international change la donne.

Ce modèle permet à un freelance ou un consultant de conserver la liberté d’un indépendant, tout en étant salarié. La société de portage devient son employeur officiel, gère la facturation, le contrat, les cotisations sociales… et lui reverse un salaire chaque mois. Ce n’est pas un contrat local, ni un bricolage de statut. C’est un contrat de travail français, adossé à la sécurité sociale française, parfaitement encadré.

💡Résultat : pas besoin de créer une structure à l’étranger, pas de rupture de droits, pas de galères fiscales. Vous restez libre de vos missions, de vos tarifs, de vos clients, tout en étant protégé comme un salarié. Et ça, aucun autre statut ne vous l’offre avec autant de clarté.

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Sécurité sociale, fiscalité, contrats : trois pièges du travail international

Quand on part en mission à l’étranger, tout le monde pense au billet d’avion. Mais personne n’anticipe ce qui suit : être couvert, bien déclaré, bien payé. Et c’est là que les ennuis commencent.

1️⃣ La sécurité sociale : ce que vous perdez en quittant la France

Dès que vous dépassez quelques mois à l’étranger, vous sortez du régime de sécurité sociale français. Plus de carte Vitale, plus de remboursement, même un « bobo » devient un risque financier. Le portage salarial règle ça : vous gardez votre affiliation active en France, car vous êtes salarié. Si vous êtes en expatriation, votre société de portage vous rattache à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger). Vous continuez à cotiser, à valider vos trimestres, et à bénéficier de droits.

2️⃣ La fiscalité : comment payer deux fois sans le savoir

Beaucoup pensent que s’ils facturent depuis la France, ils paient leurs impôts en France. Faux. En vivant dans un autre pays, vous pouvez être considéré comme résident fiscal local. Et si ce pays n’a pas de convention fiscale avec la France, vous devrez payer l’impôt dans les deux pays : une fois en France, une autre dans le pays de mission. Le portage salarial vous protège de ça : la société de portage vous accompagne pour déclarer correctement votre revenu, selon votre lieu de résidence. Vous évitez les erreurs, les redressements, et les doublons.

3️⃣ Le contrat : ce qui est légal, ce qui ne l’est pas

Si vous facturez un client étranger sans avoir de structure reconnue localement, vous risquez la requalification de votre mission en travail dissimulé. Dans certains pays, être payé sans contrat local revient à une activité illégale. Le portage salarial vous évite ce danger car vous avez un contrat de travail établi par une société française. Ce contrat vous lie à l’entreprise de portage, pas au client, c’est elle qui facture et gère la relation contractuelle. Vous êtes donc protégé par le droit du travail français, couvert en responsabilité civile, déclaré en toute légalité, sans jamais dépendre juridiquement de votre client étranger.

Comment booster votre productivité en tant que freelance

Portage salarial vs autres statuts à l’international

Quand on veut bosser à l’étranger, plusieurs options circulent. Mais toutes ne se valent pas. Ni en termes de sécurité, ni en termes de légalité. Petit tour d’horizon.

🟡 Créer une société à l’étranger : lourd, risqué, chronophage

Monter une structure locale, c’est séduisant sur le papier. Mais sur le terrain ? Démarches longues, langue étrangère, fiscalité inconnue, obligations sociales complexes… Sans accompagnement juridique local, c’est un terrain miné. Et il faut souvent un représentant fiscal, un compte bancaire local, voire un visa spécifique pour diriger sa boîte. Beaucoup abandonnent en route.

🟡 Rester en micro-entreprise depuis la France : illégal dans bien des cas

Facturer un client étranger avec un statut français, sans être résident fiscal local, peut vous mettre hors-la-loi. Certains pays interdisent de recevoir des paiements sans y être immatriculé. Et sans contrat local, vous êtes seul en cas de litige. Vous êtes considéré comme opérant « au noir » dans le pays de mission.

🟡 Signer un contrat local : souvent désavantageux

Les contrats locaux proposés par les clients étrangers sont rarement équilibrés. Pas de couverture sociale française, pas de mutuelle, pas de droits à la retraite en France. Et un pouvoir de négociation proche de zéro quand les règles du pays vous échappent.

🟡 Le portage salarial : une structure légale, stable, reconnue

Avec le portage, vous restez domicilié fiscalement en France, tout en travaillant librement à l’étranger. Vous ne gérez rien : ni création de boîte, ni facturation, ni déclarations fiscales floues. Vous êtes salarié d’une société française, vous percevez un salaire net, vous êtes couvert et déclaré. Votre client reçoit une facture classique, tout est propre. C’est un système simple, sécurisé, et parfaitement adapté au freelancing international.

📊 Travailler à l’international : comparatif des statuts

Critères Portage salarial international Créer une société locale Auto-entrepreneur français Contrat local étranger
Statut juridique Salarié en France Dirigeant d’entreprise étrangère Indépendant en France Salarié dans le pays de mission
Démarches administratives Très faibles Complexes et longues Simples côté France, flou à l’étranger Dépend du pays
Couverture sociale française Oui (ou via CFE) Non Non Non
Protection en cas d’accident/maladie Oui Variable Non Variable (souvent limitée)
Retraite en France Oui Non Non Non
Imposition Gérée par la société de portage À gérer seul Risque de double imposition Dépend des accords locaux
Responsabilité civile pro Incluse À souscrire À souscrire Rarement incluse
Contrat de travail Oui, contrat français Non Non Oui, contrat local
Facturation client à l’international Gérée par la société de portage À gérer soi-même Souvent non conforme Pas concerné
Conformité légale à l’étranger Oui Oui si bien monté Souvent problématique Oui
Accompagnement fiscal et juridique Inclus Non Non Non
Autonomie professionnelle Totale Totale Totale Très limitée

Travailler en France en tant que salarié étranger

Le portage salarial international ne concerne pas seulement les freelances français qui partent à l’étranger. Il s’adresse aussi aux travailleurs étrangers : experts, consultants, ou cadres qui souhaitent travailler en France sans créer de structure.

Dans ce cas, le portage devient un véritable tremplin administratif. En signant un contrat de travail avec une société de portage française, un freelance étranger peut légalement exercer son activité tout en conservant son indépendance commerciale.

Pour cela, il existe un cadre adapté : le Passeport Talent. Ce titre de séjour permet à un professionnel non européen de venir vivre et travailler en France pour une durée de 1 à 4 ans, avec un accès facilité au travail, à la sécurité sociale, et au regroupement familial.

➡️ Le portage salarial fournit l’élément clé du dossier : un contrat de travail signé avec une société française.
➡️ Ce dispositif est idéal pour les profils qualifiés qui ne souhaitent pas créer d’entreprise, mais veulent s’intégrer rapidement au marché français, de façon légale, stable et valorisante.

Comment choisir une bonne société de portage à l’international ?

Toutes les sociétés de portage ne se valent pas. Encore moins quand il s’agit d’international. Certaines se contentent de l’essentiel, d’autres, comme Régie Portage, maîtrisent les rouages juridiques, fiscaux et sociaux liés aux missions à l’étranger. Et ça fait toute la différence.

🏛️ Une expertise juridique et fiscale internationale

Partir en mission à Dubaï ou à Berlin ne se gère pas comme une prestation à Paris. Il faut une société capable de vous conseiller sur votre statut fiscal, les obligations locales, les risques de double imposition. Une société qui ne se contente pas de “vous salarier”, mais qui comprend les réalités du terrain.

👥 Un accompagnement humain

Questions de contrat, CFE, affiliation, déclaration d’impôt à l’étranger : vous devez pouvoir appeler quelqu’un qui connaît votre dossier. Régie Portage, c’est un interlocuteur dédié, réactif, qui vous suit, même depuis l’autre bout du monde.

⭐ Des frais transparents

Certaines sociétés prélèvent un pourcentage sans limite. Chez Régie Portage, les frais sont à 5 % et plafonnés à 650 € par mois, quelle que soit votre mission. Vous savez où va votre argent, et vous gardez le maximum de votre revenu.

🛡️ Une couverture complète incluse

Responsabilité civile professionnelle, prévoyance, mutuelle : c’est compris. Pas de surprise à la signature. Pas de mauvaise ligne en petit caractère.

🌍 Un réseau solide à l’étranger

Régie Portage travaille avec des entreprises clientes dans plusieurs pays. Cela facilite les paiements, les contrats, et rassure vos prospects. Vous gagnez en crédibilité à chaque signature.

Exercer son activité à l’étranger séduit par la liberté qu’elle promet. Mais sans structure adaptée, chaque étape devient un terrain glissant. Le salarié expatrié dépend de son entreprise, l’indépendant avance seul, souvent mal informé.

Le portage salarial international permet de sortir de ce dilemme. Il conjugue sécurité juridique, simplicité administrative et autonomie professionnelle. À condition de bien choisir sa société de portage.

Avant de vous lancer, certaines questions reviennent toujours. Voici les plus fréquentes.

FAQ : Portage salarial international

✅ Suis-je couvert par la sécurité sociale française en portage à l’étranger ?

Oui. En portage salarial international, vous conservez vos droits à la sécurité sociale française. Si vous partez en détachement, vous restez affilié au régime général. En cas d’expatriation longue durée, vous êtes rattaché à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger). Résultat : vous bénéficiez d’une protection continue, peu importe votre pays de mission.

 

✅ Dois-je déclarer mes revenus dans le pays où je travaille ?

Cela dépend de votre résidence fiscale. Si vous vivez plus de 183 jours dans un pays étranger, vous pouvez y être considéré comme résident fiscal. Sans convention fiscale avec la France, cela peut entraîner une double imposition. En portage salarial, la société vous accompagne pour éviter ces erreurs : vos revenus sont déclarés en toute conformité, en France et à l’étranger si besoin.

 

✅ Puis-je travailler hors Europe avec une société de portage ?

Oui. Le portage salarial international permet de réaliser des missions dans le monde entier. Le contrat reste français, mais la facturation peut s’adapter à vos clients étrangers. Hors Union Européenne, certaines démarches spécifiques sont nécessaires (CFE, visa, fiscalité locale), mais la société de portage vous guide à chaque étape.

 

✅ Quel type de contrat signe-t-on avec une société de portage à l’international ?

Vous signez un contrat de travail français : CDI ou CDD selon la mission. Ce contrat vous lie à la société de portage, pas à votre client étranger. Vous êtes salarié, avec un bulletin de paie, des cotisations sociales versées, une responsabilité civile professionnelle incluse. Tout est légal, encadré, sécurisé. Vous êtes freelance dans l’esprit, salarié dans le droit.

 

✅ Est-ce que je dois avoir un visa ou un permis de travail pour faire une mission à l’étranger en portage salarial ?

Oui. Le portage salarial ne remplace pas les exigences migratoires du pays où vous partez. Même si vous êtes salarié en France, vous devez respecter les règles locales : visa business, permis de travail, déclaration auprès des autorités locales… Ces obligations varient énormément selon les pays. La société de portage ne fournit pas directement de visa, mais peut vous accompagner dans la préparation de votre dossier et vous orienter vers des spécialistes si nécessaire. Il est crucial de vérifier ces conditions avant de signer la mission.