Les charges en portage salarial

Dans le cadre du portage salarial, les déductions appliquées au chiffre d’affaires incluent les coûts opérationnels de l’entreprise de portage, ainsi que les contributions sociales et les taxes versées aux autorités fiscales. Les contributions sociales se divisent en deux catégories principales : celles incombant à l’employeur et celles retenues sur le salaire de l’employé.

Les charges patronales en portage

Les charges patronales, représentant les cotisations de l’employeur.  Elles fluctuent entre 20% et 50% du salaire brut. Pour comprendre leur calcul, considérez un taux maximal de 50%, auquel s’appliquent les réductions suivantes :

  • Suppression de la mutuelle d’entreprise si l’employé y renonce, réduisant les coûts de 80 à 200€ par mois selon la mutuelle choisie,
  • Réduction selon la loi Fillon lorsque le revenu annuel moyen est inférieur à 1.6 fois le SMIC,
  • Réduction générale de 6% sur les cotisations de sécurité sociale pour les salaires inférieurs à 2.5 fois le SMIC,
  • Réduction de 1.8% sur les cotisations allocations familiales pour les salaires inférieurs à 3.5 fois le SMIC,
  • Exonération de la cotisation chômage de 4.25% sur la portion de salaire excédant 4 plafonds de la Sécurité Sociale (15,456€ en 2024),
  • Aucune cotisation pour la retraite complémentaire tranche 2 (14.78%) au-delà de 8 plafonds de la Sécurité Sociale,
  • Exonérations pour les jeunes entreprises de portage, incluant l’exonération de la contribution au versement mobilité de 3.2%, une réduction du FNAL de 0.4% et une participation réduite à l’effort de construction de 0.45% (action logement).

 

Les charges salariales en portage

Les charges salariales, généralement de 21% du salaire brut, résultent en un salaire net avant impôt d’environ 79% du salaire brut (le salaire brut correspondant ainsi à 127% du salaire net). Le simulateur brut/net de l’URSSAF peut fournir des informations supplémentaires pour ceux qui souhaitent approfondir ces calculs.